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Russie, Ukraine

Frappe russe sur Pavlograd. Trois morts

Pavlograd

Commentaire de Karel :

Le mot d’ordre de Trump : « Vladimir Arrête ! » est un boulevard dans lequel les défilés unitaires pour la paix du 1er mai doivent s’engouffrer.

A la suite de la frappe russe sur la ville de Pavlograd dans la région de Dnipropetrovsk vendredi soir, trois personnes ont été tuées et au moins dix ont été blessées. C’est ce qu’a rapporté le chef de l’administration militaire régionale, Sergueï Lysak.

Il est rapporté que plusieurs localités de la région ont été touchées par des frappes de drones et que des incendies se sont déclarés sur le territoire d’entreprises dans les districts de Sinelnikovsky et de Samarovsky. À Pavlograd, un immeuble d’habitation a été attaqué. Parmi les morts se trouvait une jeune fille de 15 ans.

Selon les autorités ukrainiennes, deux personnes, un père et son fils, ont été tuées lorsqu’une bombe aérienne a frappé un immeuble résidentiel dans le village de Yarovaya, dans la région de Donetsk.

Les forces militaires russes soumettent les zones arrière de l’Ukraine à des attaques presque quotidiennement. En général, on utilise des drones. Jeudi soir, des missiles de croisière et des missiles balistiques ont également été utilisés lors des attaques contre Kiev et d’autres villes. À la suite de la frappe russe sur Kiev dans la nuit du 23 avril, 12 personnes ont été tuées et une centaine ont été blessées. Les opérations de sauvetage dans le quartier Svyatoshinsky de Kiev, où un immeuble résidentiel a été touché, ont été achevées un jour plus tard.

« Je suis mécontent des frappes russes sur Kiev », a écrit la veille le président américain Donald Trump sur les réseaux sociaux. Selon le président américain, ces mesures étaient « inutiles » et sont arrivées au mauvais moment. « Vladimir, arrête ! » – Trump écrit plus loin, s’adressant apparemment au président russe Vladimir Poutine. « Il est temps de conclure un accord de paix ! »

Plus tard jeudi, Donald Trump a déclaré aux journalistes à la Maison Blanche, sans donner de détails, que les États-Unis exerçaient une « très forte pression » sur la Russie pour parvenir à un accord. « Vous n’imaginez pas la pression que je mets. Nous leur mettons une pression énorme, et la Russie le sait », a déclaré Trump , ajoutant que Washington faisait également pression sur l’Ukraine pour qu’elle parvienne à un accord de paix. Interrogé sur les concessions offertes par la Russie, Trump a répondu : « Arrêtez la guerre, arrêtez de prendre le contrôle de tout le pays. C’est une concession assez importante. »

Trump souligne constamment qu’il veut mettre fin à la guerre en Ukraine et note qu’elle conduit à la mort d’un grand nombre de personnes. Cependant, il condamne très rarement la Russie pour ses actions agressives. Les responsables de l’administration américaine affirment qu’ils s’abstiennent de critiquer la Russie afin de pouvoir engager un dialogue avec elle sur la paix. Mercredi, Trump a exprimé son mécontentement face aux déclarations publiques du président ukrainien Volodymyr Zelensky selon lesquelles Kiev ne reconnaîtrait en aucun cas la Crimée comme faisant partie de la Fédération de Russie. Selon Trump, de telles déclarations entravent la progression des négociations. Dans le même temps, la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Leavitt, a déclaré hier que « personne ne force l’Ukraine à reconnaître la Crimée comme russe ».

Le Kremlin affirme qu’après la fin de la « trêve de Pâques » de deux jours déclarée par Vladimir Poutine, les troupes russes ont continué à attaquer des « cibles militaires et quasi militaires » en Ukraine.

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