Mise à jour : 26-06-2025 (08:37)
Le sommet de l’OTAN qui s’est tenu à La Haye a approuvé l’augmentation des dépenses de défense par les pays participant à l’alliance à 5 % du PIB, a identifié le danger émanant de la Russie, a exprimé son soutien à l’Ukraine et a pu garder le président américain Donald Trump à la réunion.
Lors d’une réunion fermée avec les dirigeants des pays de l’OTAN, Trump a déclaré que « quelque chose doit être fait » avec l’Ukraine, car la situation « est complètement incontrôlable », a écrit Bloomberg en référence à la source (déclaration de l’UNIAN). Selon l’interlocuteur de l’agence, le commentaire de Trump a été perçu comme un « signe positif ».
Le Premier ministre italien George Meloni a déclaré à Trump que les États-Unis devraient faire preuve de la même détermination dans un cessez-le-feu en Ukraine que dans la situation avec Israël et l’Iran, a rapporté l’ANSA à UNIAN.
Le Telegraph a écrit à propos du sommet comme suit : « Le sommet a été organisé comme une performance élégante – avec des entrées séparées, une réception royale, un dîner dans un palais du XVIIe siècle et une atmosphère soigneusement pondérée de respect absolu pour le président des États-Unis.
Chaque geste, chaque mot visait à renforcer le sentiment de grandeur de Trump. »
Le secrétaire général Mark Rutte n’a pas seulement joué pour le public – il a joué sur les émotions de Trump. Il l’a appelé « un père qui doit parfois jurer ». Cette phrase ressemblait à un compliment diplomatique qui était censé consolider l’alliance dans l’esprit de Trump comme une structure qui non seulement le respecte, mais l’adore.