Commentaire de Robert :
Situation alarmante sur Pokrovsk : toutefois, à la lecture des deux premiers articles de ce 4 novembre, contradictoires l’un par rapport à l’autre, il est difficile de se faire une opinion précise. L’armée ukrainienne doit-elle opérer un repli stratégique pour être en position de résister sur l’arrière en abandonnant Pokrovsk et Myrnograd ? Ou est-elle en position de contrôler la situation et d’arrêter la progression russe ?
Date : 3 novembre 2025
Vitaliy Deynega, bénévole et fondateur de la fondation « Retour vivant », a déclaré qu’il était nécessaire de retirer les troupes de Pokrovsk et de Myrnograd compte tenu de la situation extrêmement difficile qui y régnait.
Il a écrit à ce sujet sur le réseau social Facebook, rapporte Censor.NET.
La nécessité du retrait des troupes
« Je vais essayer de le dire avec le moins d’émotion possible : si personne ne signe prochainement un ordre de retrait des troupes de Pokrovsk et de Myrnohrad, nous risquons de perdre non seulement un nombre important de parachutistes et de fusiliers marins très motivés (je ne parle pas de biens d’une valeur de plusieurs centaines de millions – ils sont perdus et il n’y a aucune chance de les évacuer), mais aussi de nous retrouver sans personne pour colmater la brèche à l’avant, et les fortifications que nous avons creusées à l’arrière tomberont rapidement aux mains de l’ennemi », a écrit le volontaire.
Données erronées dans les rapports de l’état-major général
De plus, Deynega a déclaré que les rapports de l’état-major général , qui sont soumis « à la hiérarchie », contiennent chaque jour davantage de mensonges.
« Les rapports de l’état-major aux troupes au sol sont chaque jour plus mensongers. En réalité, nous avons pratiquement perdu Pokrovsk, ce qui signifie qu’il est inutile de tenir Mirnograd non plus (la logistique restera inadaptée, compte tenu des risques et des positions défensives). Et je n’ai révélé aucun grand secret : les Russes peuvent parfaitement le constater en temps réel grâce à leurs drones », a-t-il déclaré.
Enfin, Deynega a ajouté qu’il est désormais nécessaire de secourir les soldats qui refusent de quitter Pokrovsk et Myrnohrad sans ordres.
« Il faut consigner cela et secourir ceux qui refusent de partir sans ordre. Inutile de craindre une baisse d’audience, car il n’y aura pas d’élections : l’année prochaine, ce sera de nouveau la guerre. Et il faudra bien que quelqu’un se batte pour elle », a ajouté le volontaire. (…)